L'entrainement a l'expression orale 


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L'entrainement a l'expression orale



1. Donnez des réponses développées. Attention aux mots mis en italique:

1. Manquez-vous parfois les cours? Comment justifiez-vous vos ab­sences? 2. Y a-t-il un livre auquel vous tenez plus qu'aux autres? Pour­quoi? 3. Les étudiants qui vivent au foyer, combien de francs (ou de roubles) dépensent-ils pour la nourriture? 4. Votre ami est-i\ doué pour les langues? Comment cela manifeste-t-il? 5. Y a-t-il des gens que vous enviez"? Pourquoi? 6. Croyez-vous aux pressentiments? 7. Quels traits de caractère tenez-vous de vos parents? 8. Est-ce que vous croyez tou­jours en vous? dans vos forces? 9. Pourquoi avez-vous décidé d'entrer à l'institut des langues étrangères? 10. Quelle est votre attitude à l'égard des gens qui ne tiennent pas leurs promesses?

2. Complétez les phrases:

Dimanche passé notre groupe au complet.... Si quelque chose ne me convient pas.... Son jugement sain.... Enfin il s'est décidé à.... On ne savait pas au juste.... Bien sûr, il dit des choses justes.... Mon ami est digne de....

3. Exprimez votre point de vue sur les problèmes suivants:

1. Grâce à quoi dans notre pays en a-t-on vite fini avec l'analpha­bétisme? Cela est arrivé quand? 2. Y a-t-il des circonstances qui nous contraignent parfois à agir contre notre gré? 3. Pourquoi est-ce que les Parents manquent souvent de fermeté avec leurs enfants? 4. Faut-il for-


pas? 5. Pourquoi est-ce que le

cer l'enfant à manger s'il ne le veut temps nous manque souvent?

DIRE + N -f de M

4. a) Observez et répétez:

Vous demandez à un ami son avis sur une personne qui vous infères ou sur un sujet qui vous préoccupe.

— Que peux-tu dire de ton nouveau chef?

— Pour le moment, je peux dire qu'il me plaît: il est jeune, éner­
gique et pJein d'idées.

ATTENTION! dire du bien (du mal) de qn, dire son opinion sur qn.

b) Remplacez en changeant de commentaires;

chef—*ii\m, acteur, conduite, exposition, étudiant, spectacle

AVOIR ENVIE DE + Vlnf

5. a) Observez et répétez:

— Est-ce que vous avez envie d'aller voir ce film?

— Oh oui, je vous tiendrai compagnie avec plaisir.

b) Répondez affirmativement ou négativement en présentant des arguments:

— La pluie a cessé. Est-ce que vous avez envie de faire un tour?

— Est-ce que vous avez envie d'apprendre encore une langue?

— Est-ce que vous avez envie d'aller à l'exposition d'art modernei

ETRE POUR + N, ÊTRE CONTRE + N

6. a) Observez et répétez:

1) —Que pensez-vous de l'orientation que doivent choisir les élèves
français à 15 ou à 16 ans?

— Moi, je suis pour l'orientation professionnelle qui donne la pos-_
sibilité de choisir entre les sciences sociales et les sciences exactes.

2) —Que pensez-vous du mariage précoce?

— Je suis tout à fait contre. A mon avis, l'homme doit gagner-sa vie et ne pas dépendre de ses parents.

b) Imaginez des réponses aux questions en présentant des arguments variés:

— Que pensez-vous de la scolarité obligatoire dès 6 ans?

— Que pensez-vous de l'enseignement par correspondance?

— Que pensez-vous de la famille nombreuse?

— Que pensez-vous des week-ends pour les élèves et les étudiants?

RENDRE + ADJ

7. a) Observez et répétez: 46 '


— Après la réalisation de ce film il est devenu célèbre.
_ La réalisation de ce film l'a rendu célèbre.

Remarque. Si après le verbe copule il y a un nom, au lieu du verbe rendre

on emploie le verbe faire:

Ce procès l'a lait avocat, un célèbre avocat.

b) Transformez selon le modèle ci-dessus:

— Après avoir appris cette nouvelle il est devenu malade.

— Grâce à son invention cet ingénieur est devenu connu.

— Après sa maladie cette femme est devenue irritable.

— Après cet incident le garçon est devenu plus prudent.

c) Répondez:

— Qu'est-ce qui vous rend parfois heureux, malheureux, ironique,
pessimiste, triste, préoccupé?

AU PHYSIQUE. EN APPARENCE

8. a) Observez et répétez:

1) —Comment est-ce que je le reconnaîtrai? Je ne l'ai jamais vu.

— A physique c'est un homme de haute taille, large d'épaules,
le visage ouvert, les cheveux grisonnants...

2) —Couvment a-t-il réagi à ses remarques?

— Enmpparence, il restait comme toujours calme et réservé, mais
au fond il était humilié, bien sûr.

b) Décrivez en bref le portrait de votre ami d'école. N'oubliez pas de caractériser son
type de comportement: romantique, snob, intellectuel, sophistiqué... Utilisez au
physique, en apparence.

c) Quel est votre type de femme? Quel est votre type d'homme?

RIEN DE X J. ADJ

PERSONNE DE / +

9. a) Observez et répétez:

1) —Où préférez-vous vous reposer en été?

— Je crois qu'il n'y a rien de meilleur pour la santé que l'eau
et l'air de la mer.

2) —II n'y a personne de blessé parmi eux?

— Heureusement, non.

b) Donnez des réponses selon le modèle:

— Il s'est passé quelque chose de grave?

Non, il ne s'est passé rien de grave.

Mais non, rien de grave.

Tu as appris quelque chose de nouveau? Vous avez mangé quelque chosee de bon? Vous avez vu quelque chose de drôle?;^Tu as entendu quelque chose d'important?


с) Imaginez des situations dans lesquelles vous pui,sjez employer les phrases suivan-J

II ne faut pas désespérer, il n'y a rien de perdu. Je n'ai rien d'aut­re à vous dire pour l'instant. Je ne connais personne de plus heureux] qu'elle. Personne d'autre ne s'en est aperçit.

AU PLUS TARD, AU PLUS TÛT

10. a) Observez et répétez:

a) —On sera à Prague à quelle heure?

— Nous y serons à deux heures au pius tard.

b) — On sera à Madrid dans combien de temps?

— Dans trois heures au plus tôt.

b) Imaginez de? dialogues semblables en remplaçant :

Prague, Madrid-»-Londres, Rome, la Havane, Alger, le Caire...

EN TANT QUE

11. Observez et répétez: Remplace? :

film. — En tant que réalisateur du film il est excellent, mais en tant qu'acteur je ne l'ai pas aimé.

Deux amis échangent leur opi- réalisateur -* homme, professeur, nion sur la première d'un nouveau étudiant, médecin, chef...

acteur. ^ spécialiste, collègue, cop­ain, psychologue, ingénieur...

COMMENT EXPRIMER UNE Op|N!ON

Je crojs qu'il Se comporte mal a| 59П égard. J'estime qU'ii ne faut pas je cont-î raindre. Nous ^Considérons que ces problèmes préoccupent toute l'humanité pro­gressiste.

A mon avis, il a tort.

Quant à moi, je suis tout à fait

contre.

Selon moi, il a fait une bêtise. D'après vous, qui est le coupable? A mon point de vue, il a bien agi. Je pense que cette solution est la

meilleure.

12. a) Observez et répétez:

1) —Quelle est leur opinion?

— Ils estiment qu'il est indispensable de revenir à cette question1
encore une fois avant de prendre une décision définitive.

2) —Es-tu d'accord avec elle? A-t-elle çu raison, à ton avis?

— Au contraire. Je pense qu'elle a eu tort de l'affirmer.
b) Complétez:

Quant à moi..... A leur point de vue,..,. Les deux parties considè­
rent que.... Ils estiment que.... D'après luj..


\ Répondez. Utilisez d'autres formules qui expriment l'opinion:

1. A votre point de vue, le bonheur est-il lié à quoi? Au travail, à la famille? 2. Vous supposez que le progrès scientifique et technique de

a société nous rend plus heureux? 3. Selon vous, quels sont les pro­blèmes qui préoccupent les jeunes dans notre pays? en France? 4. A votre avis, faire carrière est-ce que c'est aussi important pour les filles que pour les garçons? 13. En employant les formules ci-dessus, exprimez votre opinion sur:

L'utilité d'apprendre des langues étrangères; le rôle de la famille dans le choix d'une profession.

ENTRAÎNEMENT A L'EXPRESSION ÉCRITE

1. Composition: Le portrait physique et moral de Mme Rezeau.

2. Traduisez:

1. Что вы можете сказать об этом студенте? Только хорошее. У него не только большие способности к языкам, но он очень усидчив и трудолюбив, что, на мой взгляд, не менее важно. 2. Вы напрасно утверждаете, что мы заставили его взяться за это дело помимо его воли. 3. Ты когда-нибудь покончишь с этим беспорядком? 4. Вы напрасно это ему говорили, он никого не хочет слушать и всегда поступает по-своему./ 5. • Неужели твой брат способен кому-нибудь завидовать? Я никогда этому не поверю. 6. Я точно не знаю, что ее заставило принять подобное решение, но на ее месте, я бы поступила так же. 7. Внешне в доме ничего не изменилось, но все понимали, что произо­шло чте~ую непоправимое. 8. От кого вы узнали эту новость? От сестры/9.ДЛервая роль в фильме сделала его сразу знаменитым. Но меня это не удивляет, я всегда верил в его большой талант 10. К сожалению, мне нечего добавить по этому поводу. 11. Внешне в ней не было ничего привлекательного. 12. Вы думаете, что это полезно для здоровья? Конечно. А вы разве не верите в эффективность зака­ливания?^^.^Открытие недели французских фильмов должно состоять­ся не позднее 10 октября. 14. Никто другой на его месте этого бы не заметил. 15. Ей, конечно, еще не хватает опыта в работе, но со временем это придет. Главное, что она очень добросовестно и с жела­нием старается все делать.

II. ANALYSE LEXICO-STYLISTIQUE DU TEXTE

APPROCHES DU TEXTE

1. Trouvez dans le texte les thèmes permettant de regrouper la plus grande partie du vocabulaire de ce texte. Une fois le thème nommé, essayez d'expliquer la ou les raisons qui vous incitent à classer tel ou tel mot dans ce thème.


2. Faites un regroupement lexical selon chacun des deux thèmes: le ' portrait: étroit de poitrine, voûté..., volonté, intelligence...; l'éducationj familiale: l'horaire des études, exiger de l'ordre...

*3. Ce texte est rédigé par l'auteur de sorte qu'il produit l'impres­sion d'une mise en scène, surtout quand l'auteur parle de ses personne- \ ges. Pourquoi? Qu'est-ce que cela permet à l'auteur? Relevez les par-; ties et les éléments du texte contribuant à la création de cette impres-j sion, ayant un rapport direct ou indirect à cette impression.

4. Rdevez dans le texte les mots et les expressions présentant l'am­
biance de la famille Rezeau.

5. Le nom propre de Rezeau est employé symboliquement par Hervé
Bazin. Pourquoi? Dégagez toutes les parties du texte qui contribuent à]
la sémantisation de ce nom, c'est-à-dire, à l'apparition de son sens sym-1
bolique.

6. Y a-t-il des oppositions dans ce texte? Relevez-les; dégagez lesl
éléments lexicaux du texte qui créent ces oppositions pour la mise enj
valeur des idées du texte.

*7. Relevez et commentez les jeux de mots employés dans ce texte.] De quelle façon contribuent-ils à la mise en relief des idées du texte?]

8. Relevez et commentez les périphrases par lesquelles sont nommées
quelques personnages.

9. Dégagez tous les éléments du texte grâce auxquels se fait sentir
l'attitude de Jean Rezeau envers ses parents.

PREMIÈRES NOTIONS LINGUISTIQUES

Formation des mots (suite): Préfixation

Outre la formation par suffixes la dérivation affixale des mots corn-s prend aussi la formation par préfixes. Cette formation est moins fréqu­ente et moins productive que la suffixation. Pourtant c'est un moyenj de formation bien vivant dans le français d'aujourd'hui. La distinction] principale entre la dérivation suffixale et préfixale consiste en ce quej la dernière ne mène jamais au changement de catégorie grammatical du mot mais à l'apparition d'une autre signification tandis qu'un suf-i fixe peut faire d'un substantif un verbe, d'un adjectif — un adverbe, etc.1 Ce sont surtout les verbes qui sont sujets à la formation préfixale.

Retenez quelques préfixes verbaux et leur signification: ré(re) — marque la répétition de l'action exprimée, par le verbe: lire, refaire, recopier;

en(em) — 1) mettre dans l'état exprimé par le mot à partir duquel est formé le verbe: rhume — enrhumer; 2) manifester la qualité exprimée 1 par le mot à partir duquel est formé le verbe: pourpre — empourprer;


dé(dés)-, mé(més)-, in-, contre---- expriment l'opposition, le contrai­
re- unir— désunir, connaîlre —méconnaître, dire —contredire;

trans-, ex-» in(im)-, sou-, —expriment les rapports spaciaux: trans­porter, exporter, importer, soutenir, soumettre;

pré—marque l'antériorité dans le temps: prévenir, prédire.

Les substantifs se forment plus rarement par préfixes que par suffi­xes, les plus importants sont les préfixes de substantifs suivants:

dé-, dis-, in-, mes----- confèrent au substantif un sens opposé au sens

du mot à partir duquel il est formé: désordre, inconfort, illégalité;

со---- signifie avec: coopération, coproduction;

auto — signifie lui-même: autodéfense;

mono- — signifie un seul: monosyllabe;

super-, sur-, hyper-, ultra- —préfixes d'intensité: superproduction ultratension, hyperpression.

Plusieurs préfixes de substantifs (surtout les préfixes d'intensité) sont employés pour la formation des adjectifs:

mé-content = mécontent; mal-adroit = maladroit;

archi-, sur-, extra-, ultra-, super-: archiplein, archiconnu, surchargé, extrasensible, ultramoderne, supersonique.

ATTENTION! Certains suffixes et préfixes à l'aide desquels sont for­més les mots peuvent ajouter à ce mot des nuances stylistiques supplé­mentaires.

Les préfixes d'intensité forment des mots fort expressifs; de plus ils ont tous une nuance livresque. Il y a des suffixes qui ajoutent aux mots une nuance qui exprime l'attitude de l'usager à l'égard de qn (frérot, sœurette). Nombreux sont les suffixes qui ajoutent au mot une nuance familière:

-aille — marmaille — детвора; flicaille — шпики, лягавые;-ard — pa-triotard — ура-патриотический; -asser — écrivasser — пописывать, марать бумагу; rêvasser — грезить; -oter — vivoter — прозябать.

Quand un mot formé à l'aide d'un affixe expressif est employé dans un texte, il confère à tout le texte une nuance supplémentaire. Les mots formés à l'aide des suffixes et des préfixes expressifs ne peuvent pas être employés dans des textes neutres.

• EXERCICES

I. 1) Trouvez dans le dictionnaire les significations des verbes formés par voie préfi­xale à partir des verbes venir et tenir: revenir, parvenir, advenir, prévenir, retenir, soutenir, entretenir.

2) Composez une phrase avec chaque verbe dérivé de sorte que son sens soit clair.

Modèle: retenir — Je ne peux pas retenir cette règle: elle est trop longue et com­plexe.


II. Soulignez dans le texte tous les dérivés et établissez les dérivations.

Modèle: explications— expliquer; désespérément— espérer, etc.

III. Etudiez le rôle des afiixes dans la formation des parties de discours en formant:
a) des substantifs, b) des verbes, c) des adverbes à partir des mots:

a) digne, constater, étroit, parfait, faible, sec, rebaptiser, joufflu,
rêveur, liquider, abîmer, agressif, plaintif;

b) fort, héritier, gaspillage, juste, surnom, court;

c) étroit, récent, digne, juste.

IV. Formez des adjectifs à partir des mots suivants et ajoutez-les aux substantifs
qu'ils peuvent caractériser:

Modèle: esprit — spirituel, - le; un homme spirituel, la vie spirituelle, rapidement, un étranger, ménage, esprit, intelligence, finesse.

•V. Trouvez dans un dictionnaire les mots de la même famille que les mots ci-dessous.; Soulignez les affixes qui ont servi à leur formation; précisez le sens et la nuance stylistique de chacun. Divisez tous les mots formés par voie de dérivation affixale en deux groupes — mots neutres et mots à nuance stylistique supplémentaire:

fort, irrespirable, définition, faible, mou, rêveur, bref, noir, plaintif, ~\

riche, sec, froid, vieux (vieille), sain, digne.

•VI. Trouvez dans le texte les mots formés par voie de dérivation impropre. Observez

leur fonction dans le texte,

III. AUTOUR DU THÈME

Textes complémentaires

1. Lisez attentivement les deux textes ci-dessous. Choisissez un titre à chacun; justlj fiez votre choix:

1. Mon grand-père. 2. Un géant généreux. 3. Une famille nombret 4. Jeu de mots. 5. Le miroir. 6. La laideur. 7. Au concert.

C'est chez mon grand-père que j'ai connu François, de quelques ar mon aîné, sans le distinguer d'abord parmi la nuée de mes cousins. J le retrouvai plus tard à Paris, et nous y fûmes assez liés. Aujourd'hui je n'évoque plus sans remords et sans honte le visage de cet homm simple et bon que j'ai fait souffrir, et qui m'a tellement surpassé et générosité et en élégance. C'était un curieux corps, chauve avant trenti ans, avec des yeux globuleux et myopes, une peau rosé d'enfant que la timidité faisait constamment rougir; immense de taille, de jambes, e de bras, mais osseux, maigre et prématurément voûté, il donnait un< impression de puissance menacée et maladroite: bon géant, visiblement prédestiné à la défaite, à la maladie, à l'humiliation. Placé à vingt ans dans l'affaire de famille, François s'y montra tellement inapte, si indif­férent à la bataille de l'argent que ses oncles et ses frères l'expulsèrent sans façon, en lui remettant sa part de capital, qui était petite, la fa-


mjlle étant nombreuse. Il l'accepta d'autant plus volontiers qu'il se crut libre désormais de cultiver sa passion: les estampes et les beaux livres.

D'après P. Simon, Les raisins verts

Paule contemplait son visage dans la glace et en détaillait les défaites accumulées en trente-neuf ans, une par une, non point avec l'affolement, mais avec une tranquillité à peine attentive. Comme si la peau tiède, que ses deux doigts tendaient parfois pour souligner une ride, pour faire ressortir une ombre, eût été à quelqu'un d'autre, à une autre Paule pas­sionnément préoccupée de sa beauté et passant difficilement du rang de jeune femme au rang de femme jeune: une femme qu'elle reconnaissait à peine. Elle s'était mise devant ce miroir pour tuer le temps et — cette idée la fit sourire — elle découvrait que c'était lui qui la tuait à petit feu, doucement, s'attaquant à son apparence.

D'après F. Sagan, Aimez-vous Brahms...

2. a) Faites individuellement une première lecture rapide du texte «Antoinette et Oli­vier». Echangez avec votre copain ce que vous avez compris:

ANTOINETTE ET OLIVIER

Ils avaient deux enfants: une fille, Antoinette, qui était l'aînée de cinq ans, et un garçon, Olivier.

Antoinette était une jolie brunette, qui avait une gracieuse et hon­nête petite figure à la française, ronde, avec des yeux vifs, le front bombé, le menton fin, un petit nez droit... Elle tenait de son père la gaieté et l'insouciance.

Olivier était un blondin délicat, de petite taille, comme son père, mais de nature tout autre. Sa santé avait été gravement éprouvée par des maladies continuelles pendant son enfance; et, bien qu'il en eût été d'autant plus choyé par tous les siens, sa faiblesse physique l'avait rendu de bonne heure un petit garçon mélancolique, rêvasseur, qui avait peur de la mort, et qui était très mal armé pour la vie. Il restait seul, par sauvagerie et par goût; il fuyait la société des autres enfants: il y était mal à l'aise; il répugnait à leurs jeux, à leurs batailles; leur brutalité lui faisait horreur. Il se laissait battre par eux, non par manque de courage, mais par timidité, parce qu'il avait peur de se défendre, de faire du mal; il eût été martyrisé par ses camarades s'il n'eût été protégé par la situation de son père. Il était tendre et d'une sensibilité maladive: un mot, une marque de sympathie, un reproche, le faisait fondre en lar­mes. Sa sœur, beaucoup plus saine, se moquait de lui, et l'appelait: petite fontaine.

Les deux enfants s'aimaient de tout cœur; mais ils étaient trop dif­férents pour vivre ensemble. Chacun allait de son côte, et poursuivait ses chimères. A mesure qu'Antoinette grandissait, elle devenait plus jolie;


on le lui disait, et elle le savait; elle en était heureuse, elle se forgeait des romans pour l'avenir. Olivier, malingre et triste, se sentait constam­ment froissé par tous ses contacts avec le monde extérieur; et il se réfu­giait dans son absurde petit cerveau: il se contait des histoires. Il avait un besoin ardent et féminin d'aimer et d'être aimé; et, vivant seul, en ' dehors de tous ceux de son âge, il s'était fait deux ou trois amis ima­ginaires: l'un s'appelait Jean, l'autre Etienne, l'autre François; il était toujours avec eux. Aussi, n'était-il jamais avec ceux qui l'entouraient.

D'après R. Rolland, Jean Christophe

b) Faites une deuxième lecture individuelle de ce texte et relevez les mots que vouaU n'avez pas compris. Discutez-en avec votre copain.


 

13. Pourquoi un enfant peut-il se révolter contre ses parents? De
quoi cela peut témoigner?

14. Quelles sont, d'après vous, les qualités que doivent avoir: un
professeur, une mère de famille, un bon médecin, un ami véritable?

15. Parlez du rôle des engouements dans la vie spirituelle d'une per­
sonne. Contribuent-ils à la formation ou au perfectionnement de ses qua­
lités morales?


Questionnaire

1. Que pensez-vous du lien entre l'apparence de l'homme et ses qua­
lités morales?

2. A votre avis, l'apparence (par exemple, la beauté ou la laideur)!
peut-elle jouer un rôle décisif dans une vie humaine?

3. La première impression que produit l'homme, est-elle juste ou]
trompeuse? De quoi cela dépend-il?

4. Quand vous voyez un homme pour la première fois à quoi faites-j
-vous attention: à son apparence, à ses vêtements, à sa façon de se con- ]
duire? Expliquez pourquoi.

5. Commentez les sentences et les proverbes suivants: «Les apparences
sont trompeuses»; «II n'est pas pire eau que l'eau qui dort»; «L'habit neJ
fait pas le moine»; «Les rivières les plus profondes sont les plus silen- r
cieuses».

6. Citez d'autres sentences ou proverbes traitant des rapports entre
l'apparence de l'homme et son for intérieur. Commentez-les.

7. Peut-on expliquer qu'un homme ait tel ou tel trait de caractère,
par exemple, de la volonté, de la fermeté ou, au contraire, de la molesse,
de la faiblesse, etc.? Parlez du rôle de différents facteurs dans la forma-!
tion de la personnalité.

8. Quelle est la place des sentiments familiaux dans le portrait moral
d'un homme? Justifiez votre réponse.

9. Qu'est-ce qui est plus important pour une femme — être bonne
mère de famille ou réussir sa carrière? Peut-on cumuler les deux à la
fois?

 

10. Y a-t-il selon vous une nature féminine? Quelles qualités doit-j
-elle comprendre?

11. Parlez du rôle de l'amour maternel dans la formation des qualités
morales d'une personne.

12. A quoi peut conduire l'absence de l'amour maternel dans l'enfance
ou même la cruauté d'une mère?


 

THÈME: EDUCATION ET ENSEIGNEMENT

§3

ETUDE DU LEXIQUE

Distinguez

Commencer: 1. Commencer qch — en faire la première partie: Le maçon doit commencer les travaux la semaine prochaine. 2. Commencer à faire qch — marquer le début d'une action: // commence à pleuvoir. 3. Commencer par — faire d'abord (une chose): Commence par apprendre ta leçon, tu feras ton devoir après.

Se mettre à qch, à faire qch — commencer à: 77 s'est mis au travail. Il s'est mis à rire.

Reprendre qch — recommencer (après une interruption): A présent elle est en congé et reprend son travail seulement lundi prochain.

Retenez

Remarquer: 1. Remarquer qch, que (et l'ind.) — y faire attention:; Nous avons remarqué sa présence. Avez-vous remarqué comment elle était habillée"? 2. Remarquer qn, qch —les distinguer parmi d'autres person­nes ou d'autres choses: Je l'ai tout de suite remarqué. Il a remarqué sa] composition.

Réussir: 1. (sujet nom de chose) Avoir un heureux résultat: Son projet a réussi. 2. (sujet nom de personne) Obtenir un bon résultat: // est convaincu qu'il va réussir. 3. (sujet nom de personne) Réussir à qchi à faire qch — y obtenir des succès, parvenir à: II a réussi à son examen. Nous avons réussi à acheter des billets à cette première.

Travailler: 1. Travailler qch — c'est lui donner une forme, le per­fectionner: Travailler le marbre. Il a travaillé ce morceau de musique toute une heure. 2. Travailler à qch — y consacrer son, activité: Cet écrivain travaille à un nouveau roman.

ATTENTION! Il travaille sur ce texte.

Les expressions suivantes correspondent à un verbe en russe:


arriver en courant — прибежать, s'approcher en courant — подбежать, entrer en courant — вбежать, sortir en courant — выбежать, partir en courant — убежать.

On emploie généralement les termes d'appointements pour les employ­és, de traitement pour les fonctionnaires, de solde pour les militaires, mais le terme salaire s'étend à toute rémunération.

Attention aux prépositions!

Remercier qn de ou pour qch (surtout s'il s'agit de choses concrètes). Remercier qn de faire qch: Je vous remercie de votre amabilité. Je vous remercie pour votre cadeau. Je vous remercie de m'avoir si bien accueilli.

Triompher de qn, de qch: II a triomphé de tous ses adversaires. Nous avons triomphé de toutes les difficultés.

Se tromper de qch: Ils se sont trompés de route. (Le nom est sans article!)

Mais: II s'est trompé dans ses calculs. Nous nous sommes trompés sur son compte.

LE CHOIX D'UNE CARRIÈRE

Depuis quelque temps on commence à la maison à agiter la question de la vocation de Paul. Car la détermination d'une vocation, c'est en gé­néral la plus arbitraire des décisions familiales. Papa, qui a été frappé par le goût que Paul témoigne pour la campagne, a eu une idée.

— Paul, tu devrais préparer la carrière forestière...

Ça plairait bien à Paul d'être inspecteur des eaux et forêts, de vivre au milieu des bois...

Et puis, quelle vie idéale pour écrire ou peindre! Seulement il s'est renseigné. Les concours d'admission à l'école forestière exigent des con­naissances scientifiques et mathématiques qui le découragent...

Non, décidément, ce n'est pas pour lui...

Lui, d'ailleurs, envisagerait parfaitement la possibilité dans la vie d'être poète, tout simplement. Seulement on explique autour de lui — et même ses parents, des artistes, pourtant, lui expliquent que ce n'est pas une carrière, que le temps de la bohème est passé et qu'il faut d'abord avoir un métier qui nourrit son homme.

— Si j'étais menuisier? dit Paul en souriant.

Paul aime travailler le bois. Il a un petit établi où il attaque avec des instruments bien aiguisés d'acier clair, la pulpe fraîche. Papa trouve l'idée assez bonne théoriquement. Il est d'avis que tout enfant devrait, quand il fait ses études, apprendre en même temps un métier manuel. D'ailleurs le grand-père de papa était serrurier et il n'y a pas de sot métier. Ce ne serait pas la peine d'avoir fait tant de «sacrifices» afin de mener à bien l'éducation d'un enfant pour le voir adolescent partir en apprentissage... Non. Papa ne veut pas faire de Paul un «déclassé». Alors quoi? Le professorat? Oui, c'est cela. Faire de Paul un normalien. Un


normalien: Auréole, soleil de culture. Aux plus hauts postes de l'Etat, dans les plus hautes dignités des lettres, on rencontre des normaliens. La rue d'Ulm c'est en effet la pépinière d'où sort l'élite des génies en série à l'usage de la démocratie. D'ailleurs, Paul a tout ce qu'il faut pour réussir à entrer à l'Ecole normale. Il est fort en français, fort en latin, fort en histoire. Il n'a qu'un petit coup de rame à donner pour triompher du grec.

Le professorat, c'est décidément ce qu'il, y a de mieux. Un travail absorbant sans doute, mais pas „exténuant, un traitement convenable, un rang qui peut à tout moment s'élever dans le monde, une retraite et de

longues vacances...

Paul se rallie à cette façon de voir... Et le voilà qui s'équipe pour la carrière universitaire... C'est-à-dire qu'une fois en première, la classe où l'on prépare le baccalauréat, il se met à travailler, d'arrache-pied, son

grec.

Juillet. Baccalauréat. Le premier des deux. Paul découvre le Quartier Latin... C'est aujourd'hui un petit -monde enfiévré, bondé d'élèves des lycées qui vont passer leurs examens en Sorbonne...

Ecrit. Oral. Pour passer l'oral, il faut être admissible à l'écrit. Des bruits circulent sur les examinateurs, leur rosserie ou leur bienveillance et ceux après desquels certains sont «pistonnés» et ceux avec lesquels il n'y a rien à faire... Des bruits aussi rapides, aussi faux, aussi fous en aussi déprimants que ceux qui circulent dans une armée en campagne. On se rencontre avec ceux des autres lycées et on fraternise parce qu'on; a un nom qui commence par la même lettre de l'alphabet...

Le matin, composition française...

Dans la vaste salle où se promènent les «tangentes», chargés de s\M veiller les élèves, le professeur qui préside l'examen lit le texte des su^

jets de composition:

1° Que pensez-vous de cette parole de Bufîon: «Le style c'est l'homl

me même»?

2° Racontez la vie d'un troubadour au moyen âge...

Les deux sujets sont au choix des candidats.

Paul en proie à l'inspiration écrit furieusement, sans ratures, et teij mine sa composition française de baccalauréat sur son poème...

On ramasse les copies.

Paul sort, encore dans son rêve.

Bousculade des jeunes gens qui s'élancent en s'interpellant tumultuetl;

sèment...

— Tu parles d'un chic sujet, le Buîfon?

— Ça oui! On a eu de la veine...

— Moi, ça a très bien marché...
Et s'adressant à Paul:

— Et toi?

— Moi? J'ai pris le second sujet, le sujet d'imagination.

— Sans blague?

— Mais oui...


 

— T'es pas fou?

— Pourquoi?

_ Mais, mon vieux, c'était un piège. Faut jamais faire ça! Les exa­
minateurs donnent des sujets comme ça pour voir ceux qui ne connais­
sent pas la littérature ou qui sont incapables de faire une explication de
texte... Alors d'avance ils ont la cote moins.

— Ça c'est couru...

— Mon pauv' vieux. T'as pas de veine... Tu vas être recalé!

Tous s'éloignent avec une satisfaction apitoyée, sauf Rollin, qui doit déjeuner avec Paul... Comme Rollin tâche de mettre du baume sur la plaie que les copains viennent d'ouvrir...

—Tu ne sais pas, Rollin, ce que j'ai fait? dit Paul.

— Non.

— J'ai terminé ma composition en vers.

— Non?

— Si.

— Ça, évidemment, c'est plus grave... Tu sais avec ces Sorbonagres
et ces Sorbonambules, c'est bien imprudent. Qu'est-ce qui t'a pris 1

Le soir, les autres épreuves écrites terminées, il rentre chez lui, sombre, désespéré, incompris.

Le jour de l'oral arrive\ Les noms des admissibles sont affichés dans l'antichambre de la Sorbonne. Paul ose à peine aller y voir. Papa l'a accompagné, inquiet de la tristesse et du découragement de son fils depuis l'écrit... Et le professorat? Rollin sort en courant de la Sorbonne et va au-devant de Paul dans la cour...

— Tu y es! Tu y es! Tu es admissible...

Paul se sent brusquement ressuscité... Toute sa confiance en lui lui revient d'un coup...

— Tu vois, dit papa, il ne faut jamais écouter ce que racontent les
autres... Tu savais que ton devoir était bien, alors?

Oral.

Dans l'amphithéâtre, on invite les candidats les uns après les autres à venir s'asseoir, pour une conversation confidentielle, en face de mes­sieurs d'aspect sévère.

En descendant, à son tour d'appel, vers le fond de ce cirque où il a l'impression d'être livré'aux bêtes, Paul regarde son examinateur.

Un long corps, vêtu de noir, un long col droit et sur ce col une longue tête blonde, maigre, infiniment décolorée, avec une bouche dou­loureuse, surmontée de poils rudes comme du chaume... Et dans cette face, des yeux de lumière caves.

Une voix douce et sans timbre.

— Asseyez-vous, Monsieur... Hem... Voici. Vous avez fait une com­
position que j'ai remarquée. D'ailleurs je puis vous dire que je vous
ai donné la meilleure note, de toutes les compositions des deux séries...

Paul sent une émotion qui agit violemment sur toutes ses glandes... L'examinateur continue:

— Seulement, naturellement, je suis obligé à cause même de cela,


de vous poser des questions de littérature française qui devront mettre en valeur autre chose que votre imagination et vos qualités de style. Voyons, que savez-vous du roman français au XVIIe siècle?

L'examinateur regarde Paul, se penche en arrière et de ses longues mains pâles manie un long crayon qui brille...

— Il faut remonter pour cela au mouvement des «Précieuses», dit
Paul. C'est ainsi qu'avec Artamène, ou le Grand Cyrus, de Mlle de
Scudéry...

— Vous connaissez Artamène?

— Je l'ai lu, Monsieur, un exemplaire trouvé sur les quais...

— C'est un avantage que vous avez sur moi...

L'examen se poursuit sur le ton d'une aimable conversation...

— C'est bien, Monsieur, je vous remercie. Je vois que je ne m'étais
pas trompé.

L'examinateur congédie Paul avec un sourire.

Paul, le cœur bondissant de joie, remonte l'escalier, sûr d'être reçu. Quel soulagement! Mais, avant d'aller rejoindre son père, il demande à la «tangente», en station dans le couloir:

— Cet examinateur, là-bas, à droite, qui est-ce?

— C'est M. Romain Rolland.

Papa estima que, désormais, la vocation de Paul était assurée.

D'après P. Vaillant-Couturier, Enfance

Questionnaire à partir du texte

1. Quelles étaient les raisons qu'avait la famille de Paul dans le choix d'une carrière pour lui? 2. Pourquoi a-t-on décidé de choisir la carrière;1 de professeur? 3. Qui a fait ce choix? Et Paul, de quel avis était-il? 4. Comment se préparait-il aux examens? 5. Décrivez l'atmosphère de l'attente des examens et leur déroulement. 6. De quoi les candidats par­laient-ils après l'examen écrit? 7. Comment vous représentez-vous les candidats d'après ce qu'ils disent dans leurs dialogues? 8. Quel était l'état d'esprit de Paul après l'écrit, avant l'oral? Pourquoi? 9. Pourquoi son humeur a-t-elle changé? Décrivez cette scène en détail. 10. Repro­duisez l'ambiance dans laquelle se passait l'examen oral. 11. Qui a été l'examinateur de Paul et qu'a-t-il apprécié dans sa composition? 12. Que •] voulait-il contrôler par ses questions à l'oral? 13. Comment Paul a-t-il répondu à ces questions? Appréciez vous-mêmes ses réponses. 14. De quoi témoignent les résultats de Paul aux examens? 15. Reproduisez le texte à la première personne en mettant en relief les émotions de Paul т aux différentes étapes de ses examens. (Utilisez des mots expressifs, la \ mise en relief, des phrases exclamatives, etc.) 16. L'ambiance du Quartier '? Latin décrite dans ce texte ressemble-t-elle en quelque chose à l'ambiance des examens d'entrée à l'école supérieure soviétique? Faites une compa­raison. 17. Que pensez-vous des sujets de composition proposés à Paul à l'écrit? Lequel des deux auriez-vous choisi si vous étiez à sa place?


18. Avez-vous senti d'après ce texte l'importance attribuée à l'érudition générale des candidats aux examens d'entrée à l'école Normale? Qu'en pensez-vous?

Commentez

Modèle: Paul découvre le Quartier Latin. — Cette phrase veut dire que Paul commence à comprendre que le Quartier Latin est un quartier très intéressant, très spécifique. C'est un quartier d'étudiants avec sa phy­sionomie propre, sa vie, ses traditions qui diffèrent de celles des aut­res quartiers de Paris.

1. Il n'a qu'un petit coup de rame à donner pour triompher du grec.

2. Des bruits aussi rapides, aussi faux, aussi fous et aussi déprimants
que ceux qui circulent dans une armée en campagne.

3....Rolin tâche de mettre du baume sur la plaie...

4. La rue d'Ulm, c'est en effet la pépinière d'où sort l'élite des
génies en série à l'usage de la démocratie.

5. Le professorat, c'est décidément ce qu'il y a de mieux.

6. Le voilà qui s'équipe pour la carrière universitaire.
Donnez votre compréhension des aphorismes et des maximes suivants:

1. L'éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux. (Aris-
toté)

2. Tel père, tel fils.

3. Les enfants ont plus besoin de modèles que de critiques.



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