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Влияние общества на человека
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Cf — confert (comparez . ..)↑ Стр 1 из 7Следующая ⇒ Содержание книги Поиск на нашем сайте
Contr. — contraire Expr. — expression Fam. — familier fém., f— féminin Inf. — infinitif lit. — littéraire Masc., m — masculin Mouv. — mouvement N — nom — proposition PI — proposition exclamative Psubj Par ex. — par exemple Pi — pluriel sans compl. — sans complément Sing — singulier V|nf — verbe à 1 infinitif Vt — verbe transitif ETUDE DU LEXIQUE Distinguez Etre d'accord avec qn — être du même avis que lui: Je suis d'accord avec toi. Je ne suis pas d'accord sur ce point. Je suis d'accord pour partir demain. Accepter et consentir sont des synonymes, employés dans des constructions différentes: accepter qch de faire qch; consentir à qch à faire qch: II ne peut accepter son échec. Il a accepté de nous aider. Je ne puis y consentir. Il consent à y aller. Convenir que — reconnaître comme vrai: Convenez que la ressemblance est frappante. Décision / — action de décider, de se décider: Je vous ferai connaître ma décision. Solution f — réponse à un problème théorique ou pratique: II a trouvé la solution de ce problème. Soin m: 1. Application à faire qch: Les devoirs de cet élève sont faits avec soin. 2. Charge, devoir de veiller à une chose: II lui a confié le soin de ses affaires. 3. Soins m pi — actions par lesquelles on veille au bien-être d'un être animé, au bon état d'une chose: Les parents ont confié leur enfant aux soins de la grand-mère. Expr.: avoir, prendre soin de qn, qch. Souci m: 1. Préoccupation relative à une personne, à une chose à laquelle on porte intérêt: Cette affaire lui donne bien du souci. 2. Personne ou chose qui occupe l'esprit au point de l'inquiéter: Son fils est son unique souci. Expr.: se faire du souci; c'est le moindre de ses soucis. Sollicitude f — attention affectueuse à l'égard d'une personne: La sollicitude maternelle ne se compare à rien. Discret, -été — se dit d'une personne qui parle ou agit avec retenue: II est trop discret pour vous poser cette question. Il serait plus discret de ne pas lui parler de son échec. Contr.: indiscret. Modeste: 1. Se dit d'une personne ou de son comportement qui a sur elle-même une opinion mesurée: Les grands savants sont souvent des hommes très modestes. 2. D'une grande simplicité, sans importance: C'était un modeste cadeau.
Au bout de — à la fin prochain. A bout de — ne plus avoir de: // est à bout de forces. — Он выбился из сил. Je suis à bout de patience. —У меня иссякло терпение. Retenez Demander qn, appeler qn: On le demande au téléphone. Demander qch à qn, de faire qch — lui faire connaître ce qu'on désire obtenir de lui: // lui a demandé son stylo. Je lui demande de m'aider. Syn.: prier qn de faire qch. Mi—c'est un élément invariable des mots composés qui signifie «moitié de, à moitié»: mi-long, mi-avril. Expr.: à mi-chemin, à mi-voix, à la mi-août. Attention aux prépositions S'asseoir derrière la table: // s'est assis derrière la table et s'est remis au travail. Convaincre qn de qch, de faire qch: // nous a convaincus de la nécessité de cette expérience. Nous l'avons convaincu de ne pas y aller. S'irriter contre qn: Elle s'est irritée contre lui. UNE VIE A VINGT ANS La rue Jean-Goujon se soumit, lugubre et amorphe, à son pas dominateur. Place François Ier, la plaque de cuivre du «Cabinet Eygletière» luisait, bien astiquée,, au soleil. Il gravit en trois enjambées les marches tendues d'une moquette bleu-nuit, poussa la porte d'entrée et s'arrêta étonné: Jean-Marc l'attendait, assis dans l'antichambre, en face de Mlle Bigarres, préposée au filtrage des visiteurs. — Que fais-tu là, mon vieux? lui dit Philippe en le prenant par le Il était toujours content lorsque Jean-Marc venait le voir au bureau. Double plaisir de montrer son fils à ses collaborateurs et de se montrer à son fils dans son activité directoriale. — Je passais, dit Jean-Marc. Si tu as une minute... — Mais bien sûr! Entre donc! Mademoiselle, vous vie filerez à ce nu'on ne nous dérange pas! Sauf, bien entendu, si c'est Housson qui téléphone... _ Et le courrier, monsieur? demanda Mlle Bigarros. — Apportez-le tout de suite. Ц entraîna Jean-Marc dans son bureau, s'assit derrière sa grande table de travail, nette de tout papier (c'était chez lui un principe: pas de dossiers apparents!) et croisa les mains sous son menton. A sa droite, le téléphone, à sa gauche, un support hérissé de boutons de sonnette. Tentures beiges, moquette tête-de-nègre, un tableau abstrait au mur, cadeau d'un client un peu. fou. Mlle Bigarros apporta le parapheur et se retira, avec la légèreté déférente d'une ombre. Philippe tourna une page, jeta un regard sur la première lettre, griffonna une signature et demanda, sans lever les yeux: - Quoi de neuf? - Eh bien! voilà, papa, dit Jean-Marc. Je voudrais déménager... vivre seul... Philippe se renversa sur le dossier de son fauteuil et considéra son fils avec attention. Il avait pris pour règle, dans les affaires, de ne jamais laisser paraître son étonnement. D'ailleurs, il n'était pas étonné; l'idée de Jean-Marc était logique; tout jeune homme, dés ses premières aventures sentimentales, rêve de s'installer loin de ses parents; l'essentiel était que ce changement de vie ne fût pas préjudiciable à ses études. — C'est très joli de déménager, dit Philippe, mais où iras-tu? - Un de mes copains me cède sa chambre, rue d'Assas, dit Jean- - Et c'est une chambre convenable? - Très! - Eau courante, chauffage? Philippe s'accorda le luxe de signer encore deux lettres, puis prononça posément: • -Mon vieux, j'ai été comme toi! Dès vingt ans, j'ai voulu avoir ma cambuse et mes parents ont eu l'intelligence de ne pas m'en empêcher. Je ne te mettrai donc pas de bâtons dans les roues. Seulement, entre nous, je sais très bien que ce n'est pas pour potasser tes cours de droit que tu tiens à habiter seul! Tu as bien une aventure, en ce moment? - Non, dit Jean-Marc. Il y avait une fureur humble dans sa voix. Son regard fuyait. Les deux mains crispées sur ses genoux, il semblait se contraindre à rester assis. -Bon, bon, dit Philippe en riant. Je ne veux pas être indiscret. Quand penses-tu t'installer là-bas? - Au bout du mois prochain. - En as-tu parlé à Carole? Jean-Marc décocha à son père un coup d'œil aigu. — Pas encore, dit-il. Pourquoi? — Par correction, mon vieux. Elle sera d'à il leurs désolée. Elle t'aime — Je les prendrai au restaurant universitaire, dit Jean-Marc promp- — Pour manger de la cochonnerie à la va-vite? Non, tu continueras — Pas du tout... — Ainsi, aurons-nous malgré tout l'occasion de te voir. — Oui... — Agnès pourrait aller faire le ménage chez toi, deux ou trois fois — Non! s'écria Jean-Marc. Si je déménage, c'est pour être vraiment Cette révolte plut à Philippe. Il eût répondu de même à la place de son fils. Un sourire de fierté monta à ses lèvres. — Reste une chose, dit-il. Le loyer! — C'est trois fois rien, dit Jean:Marc. — Tout de même!... — Je m'arrangerai! Je donnerai des leçons... — Je ne veux pas que tu prennes du temps sur tes études. De toute Jean-Marc courba les épaules. Cette générosité l'achevait, sa liberté même il ne l'aurait pas conquise mais reçue en cadeau. Philippe finit de signer son courrier, sonna, Mlle Bigarres lui rendit le parapheur et dit encore, tourné vers son fils: — Elle est meublée, cette chambre? — Juste le nécessaire. — Il y a tout ce qu'il faut au grenier. Tu n'auras qu'à choisir. — C'est inutile, papa. — Tu ne veux pas qu'elle t'aide? — Non. — Elle a beaucoup de goût! — Je sais... Mais... non... je t'assure... j'aimerais être seul... faire — Oui, oui, dit Philippe. Mais tu nous inviteras bien à te rendre Jean-Marc eut un sourire forcé. La peau de son visage lui faisait mal. Il allait éclater: — Bien sûr! Le téléphone sonna. Philippe décrocha le récepteur et sa figure revêtit une expression importante. L'oreille à son auditeur, le regard sur son fils, il écoutait, fronçait les sourcils, répondait..A l'autre bout du fil, le correspondant — M. Housson — ne; paraissait 'guère disposé à se laisser convaincre. Peu à peu, cependant, la voix de Philippe prenait une onctueuse assurance. Ses phrases s'allongeaient. M. Housson ne lui
coupait plus la parole. «Il va l'emberlificoter», pensa Jean-Marc. A ce moment, M. Visseaux entra, s'excusa, esquissa un mouvement de retraite mais Philippe lui fit signe de rester, griffonna quelques mots sur un bloc-notes et lui tendit la page sans cesser de parler. Immédiatement, M. Visseaux appela M. Zurelli. A lui aussi, Philippe donna ses instructions sur un bout de papier, puis à mi-voix, la main couvrant le microphone. Jean-Marc, qui autrefois se fût émerveillé de cette désinvolture dans l'autorité, en souffrait maintenant comme d'une injure à sa propre faiblesse. Il lui était intolérable d'être soulagé de ses soucis par l'homme qu'il eût voulu supplanter en tout. Son père l'empêchait de vivre, par son poids, par son âge, par sa présence. La voix se faisait de plus en plus persuasive. C'était la fin de la joute. — Mais oui! disait Philippe. Il n'y a pas d'autre solution... Puisque Philippe raccrocha le téléphone. Son visage rayonnait. L'affaire était dans le sac. M. Visseaux et M. Zurelli se retirèrent, muets d'admiration. — Ah! dit Philippe en revenant à Jean-Marc. Pour ton budjet, tu Jean-Marc refusa. Il devait, disait-il, passer chez un ami, emprunter un livre... Cette excuse était si maladroite et prononcée d'un ton si fautif qu'il s'irrita contre lui-même. Il se sentait rougir et transpirer dans son mensonge. Son père, distrait et compréhensif l'accompagna jusqu'à la porte. Dans l'antichambre régnait un léger cliquetis de machine à écrire. Mlle Bigarres leva le nez de son clavier et regarda, attendrie, sortir ce personnage mythique: le fils du patron. D'après H. Troyat, Les Eygletière Questionnaire à partir du texte 1. Quelle est la réaction de M. Eygletière à l'arrivée de Jean-Marc dans son bureau? 2. Quels traits de caractère de M. Eygletière se devinent-ils à sa manière de travailler? 3. Décrivez l'ambiance de son cabinet de travail. 4. Pour quelle raison Jean-Marc est-il venu dans le bureau de son père? 5. Dites la réaction de M. Eygletière au projet de Jean-Marc. 6. Parlez des relations père-fils en partant du contenu de leur conversation et de leur manière de se parler. 7. Comment Jean-Marc se proposait-il d'organiser sa vie? De quels traits de son caractère cela témoigne? 8. Que proposait M. Eygletière à son fils? Pourquoi? 9. Décrivez l'activité professionnelle de M. Eygletière. Quelle place tenait-elle dans sa vie? 10. Comment voyez-vous cet homme? Quels étaient ses rapports avec ses employés et ses clients? 11. De quelle façon Jean-Marc voulait-il défendre son indépendance? 12. Que pourrait-on dire sur le caractère de Jean-Marc? 13. Résumez le texte: a) du point de vue de Jean-Marc qui raconte cet épisode à son frère; b) du point de vue de M. Eygletière qui se souvient dix ans plus tard de la visite de son fils. Commentez Modèle: «Je leur ferai part de...» — qui veut dire «je leur expliquerai, je les mettrai au courant des problèmes qui les intéressent». 1. Je ne te mettrai pas de bâtons dans les roues. 2. Pour manger de la cochonnerie à la va-vite? 3. C'est trois fois rien. 4. Je ne veux pas que tu prennes du temps sur tes études. 5. Cette générosité l'achevait, sa liberté même, il ne l'aurait pas 6. Puisque je m'en porte garant. 7. De toute façon j'avais l'intention d'augmenter ta mensualité.
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