Apprenez le vocabulaire ci-dessous:

1) enseignement (m) – обучение, образование; 2) baccalauréat (m) – степень бакалавра; 3) entretien (m) – собеседование; 4) en vigueur – действующий, установленный; 5) cours (f) de masters – магистратура; 6) attribuer – присуждать; 7) cours (f) magistraux – курс лекций; 8) divergence (f) – расхождение, отклонение; 9) découler – проистекать, следовать из …;            10) désormais – отныне.

Lisez le texte 1 et tàchez de le comprendre au premier semestre.

Les études supérieres en France

L’enseignement supérieur regroupe toutes les formations postérieures au baccalauréat. Deux systèmes coexistent: – un système ouvert au sein des universités. C’est le système qui accueille le plus d’étudiants. Tous les bacheliers (généraux, technologiques, professionnels) ont le droit de s’inscrire à l’université sans sélection préalable. Les formations y sont très diversifiées; – un système sélectif à capacité d’accueil controlée. L’entrée s’y fait par concours, examen ou dossier complété par un entretien et après une classe préparatoire. C’est le système en vigueur notamment dans les Grandes Écoles (telles que l’École Nationale d’Administration, l’École Nationale Supérieure et d’autres), les instituts universitaires de technologie (IUT) et les instituts universitaires professionnalisés (IUP). Ils forment principalement les cadres supérieurs et intermediaires de l’État et des entreprises. Les Grandes Écoles garantissent à leur élève une très bonne insertion professionnelle.

Depuis quelques années, la France a modernize son système pour faciliter les orientations progressives et favoriser la mobilité internationale des étudiants en appliquant les trois grands principes du cadre européen: – Le système LMD en trois cycles: Licence (en 3 ans) \ Master (en 2 ans) \ Doctorat (en 3 ans). Il existe deux types de licences: généralistes (ouvrant la voie du Master) et professionnels (permettant l’entrée directe sur la vie professionnelle). La France distingue deux types de master: les «masters professionnels» et les «masters recherche». Le doctorat est accessible après un master recherche. Les «doctorants» complètent leur formation dans une école doctorale.

Un «système européen de crédits» – ECTS(«European credit transfer system»): à l’issue de chaque trimestre, l’étudiant se voit attribuer, en fonction de ses résultats, un certain nombre de crédits, la nouvelle unité de mesure des connaissances et compétences acquises par l’étudiant; cours magistraux validés par des examens, travaux pratiques, travaux dirigés, stages, mémoires, projets. Touts les crédits sont transférables en Europe et capitalisables à vie. - Une organisation en semestres et en Unités d’Enseignement(UE). 

Constatant les divergences entre les systèmes natinaux et les obstacles qui en découlaient pour la mobilité des étudiants, les ministres de l’Éducation de 29 pays européens se sont fixés, en 1999 à Bologne, une série d’objectifs afin d’harmoniser l’architecture du système européen d’enseignement supérieur. 46 pays sont désormais membres du Processus de Bologne.

Text B

Apprenez le vocabulaire ci-dessous:

1) tutorat (m) – кураторство; 2) lauréats (m) – лауреат; 3) prioritaire – первостепенный; 4) talentueux – одаренный; 5) bourse (f) – стипендия;        6) rembourser – возмещать, платить.

Lisez le texte et tàchez de le comprendre au premier semestre.

L’Université française à l’heure de l’Europe

Depuis la rentrée universitaire de 2005, l’université française a adopté le système européen pour faciliter une plus grande mobilité des étudiants. Les études sont organisées sur deux semestres (2˟six mois) et chaque diplôme se compose de «crédits» capitalisables. Un étudiant peut ainsi commencer ses études à Paris, les continuer à Barcelone et les finir à Rôme… mais attention! cette mobilité n’est possible qu’après la licence. Ce système, qui fonctionne dans 40 pays, est plus personnalisé et plus souple: la première année les étudiants font connaissance des outils et des méthodes de travail et ils constituent un «projet professionnel». Ils peuvent aussi être aidés individuellement par des professeurs ou des étudiants plus avancés: cela s’appelle «le tutorat». Ils ont également la possibilité de changer d’orientation pendant l’année, après seulement un trimestre. Dans l’ancien systéme il fallait attendre la fin de l’année universitaire. Enfin, ils peuvent suivre des enseignements en dehors de l’université où ils sont inscrits.

Grâce au programme Erasmus qui propose des séjours de trois mois à un an, la France est la championne des pays de l’Union européenne pour les échanges universitaires.

Les Grandes Écoles

Ce sont des établissements d’enseignement supérieur, financés par l’État et sont préstigieux: être diplômé d’une grande école comme l’ENA (École nationale d’administration) ou l’X (École Polytechnique) est très apprécié dans la vie professinnelle et sociale. Mais la selection pour entrer dans une grande école est sévère: le candidat, après obtenu son baccalauréat (si possible avec mention), doit faire un ou deux ans de «prépa» (préparation) puis présenter un «concours» d’entrée où le nombre de places est déjà fixé.

Depuis 1995, certaines grandes écoles, comme Polytechnique, ont créé un second concours d’entrée destiné aux étrangers. Ceux-ci peuvent désormais passer les épreuves de l’ «X» de Pékin, Téhéran ou Moscou. Résultat: un quart des lauréats (ayant réussi le concours) sont étrangers. D’autre part pour donner une chance aux élèves issus de milieux modestes, «Sciences Po» (Sciences politiques) depuis 2001 a signé une «Convention d’éducation prioritaire» avec des lycées situés en «zone d’éducation prioritaire» (ZEP où l’on trouve pauvreté et chômage). Elle permet à des élèves talentueux et motivés d’intégrer directement la grande école. Cette expérience très positive montre une ouverture sociale d’un système éducatif jusqu’ici considéré trop élitiste.

Étudiants salariés

Que faire pour financer ses études? En France ce sont souvent les parents qui payent les études de leurs enfants. Les aides de l’État sous forme de «bourse» ne sont pas très élevées et sont limltées aux étudiants dont les familles ont des revenus très modestes. À partir du deuxième semestre du mastère, on peut avoir une bourse sur critères universitaires, c’est-à-dire si on a de très bons résultats. De plus en plus d’étudiants doivent prendre des «petits boulots alimentaires», souvent peu intéressants ou répétitifs. Ce sont les premiers contacts avec la vie active. «L’allocation logement» rembourse aux étudiants une partie de leur loyer.

Text C