Jocelyne, monitrice de colonie de vacances 


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Jocelyne, monitrice de colonie de vacances



«Passe-Partout» pose des questions à Jocelyne, monitrice dans une colonie de vacances à Saint-Hilaire, sur les côtes de Bretagne.

«Passe-Partout». — Quel bel endroit! Ce doit être très agréable de vivre sous la tente avec les enfants dans un coin aussi tranquille! La mer, le soleil, la vie au grand air... C'est un vrai petit paradis.

Jocelyne. —Oui, pour ma troisième colonie, j'ai de la chance. L'or­ganisation est bonne, et en plus, il a fait très beau. Mais n'allez pas croire, parce que vous me voyez toute bronzée, qu'une monitrice passe ses journées à ne rien faire!

«Passe-Partout». —Justement. Pouvez-vous nous raconter rapidement une de vos journées?

Jocelyne. — Elles sont très remplies. Le matin, réveil à huit heures.


Avant le petit déjeuner, il faut, en une demi-heure, aider les enfants à se lavei et à se préparer. De neuf heures jusqu'au déjeuner, jeux de plage et bains de mer. Après le repas, deux heures de sieste. Vers quin­ze heures, départ en promenade dans l'arrière-pays ou jeux de groupe à la colonie. Dix-sept heures: dîner, suivi, deux ou trois fois par semaine, d'une veillée jusqu'à 22 heures. Là, les enfants chantent, dansent, jouent de petites pièces de théâtre.

«Passe-Partout». —Mais alors il faut savoir beaucoup de choses pour

être monitrice?

Jocelyne. — Bien sûr. Pour nous préparer, nous devons faire des sta­ges pendant l'année. On nous apprend alors des jeux, des chants, des danses, etc. Mais je me suis rendu compte que l'important était surtout de savoir aimer les enfants.

«Passe-Partout»: —Et qui sont ces enfants? D'où viennent-ils?

Jocelyne: —Ces jeunes de 8 à 15 ans vivent presque tous dans de grandes villes. Les uns viennent en colonie parce qu'ils n'ont pas la chance de pouvoir partir en vacances avec leurs parents. Ce sont les plus nombreux. Les autres veulent simplement vivre pendant quelques semaines au milieu de camarades de leur âge.

«Passe-Partout». — Est-ce toujours facile de gagner leur confiance?

Jocelyne: — Oh! non. Par exemple, l'été dernier, j'avais dans mon groupe un garçon de 13 ans. Il était très petit pour son âge. A cause de cela, il restait souvent seul. Il n'aimait pas jouer avec ses camarades qui se moquaient de lui. En parlant avec lui, je me suis aperçue qu'il aimait beaucoup dessiner. Je lui ai demandé de me faire chaque jour un dessin sur la vie de la colonie. Nous avons même décoré la salle à manger avec ses dessins. Il était très heureux et ses camarades sont de­venus gentils pour lui. Aider les enfants à mieux vivre en groupe, voilà ce qui compte pour moi.

«Passe-Partout»: Vous êtes donc restée monitrice par amour pour les enfants?

Jocelyne. — Naturellement. Ne parlons pas de l'argent, nous sommes souvent très peu payées. Pour s'occuper de 15 enfants toute une journée, croyez-moi, il faut les aimer. S'occuper d'enfants ça semble facile et amusant. Puis le premier soir à la colonie, on est si fatiguée, on se de­mande comment on fera pour se lever à sept heures le lendemain ma­tin... Mais le lendemain, les enfants sont là et on reprend courage. La vie est belle!

D'après Passe-Partout

b) Soulignez dans ce texte les phrases qui reflètent le mieux son contenu.

3. Lesquels des proverbes ci-dessous peuvent être rapportés par les idées qu'ils expri­ment au contenu des trois textes complémentaires. Justifiez votre avis:

Enfant haï ne sera jamais beau.

L'ingratitude la plus odieuse, mais la plus connue et la plus ancien­ne, est celle des enfants envers leurs parents.

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Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre, et quand il sera vieux il ne s'en détournera point.

L'instruction améliore les bons et gâte les mauvais.

Il faut honorer nos maîtres plus que nos parents, car si nos parents nous ont donné la vie, nos maîtres nous ont donné le moyen de bien vivre.


THÈME: LA RÉSISTANCE


 


Questionnaire

1. Qu'est-ce qui est propre à l'état psychologique d'un jeune débu­
tant au commencement de son activité professionnelle?

2. Qu'est-ce qui est important dans le choix de sa future profession?
De quoi faut-il tenir compte quand on fait son choix?

3. Essayez d'évaluer le rôle des connaissances spéciales et celui des
méthodes progressistes dans l'efficacité de l'activité professionnelle d'un
enseignant.

4. Que pensez-vous du rôle de l'instituteur pour la formation de la
personnalité d'un enfant?

5. A votre avis qu'est-ce qui est plus important pour un instituteur
(-trice), un moniteur (-trice) de colonie de vacances — avoir des connaissan­
ces spéciales en psychologie, pédagogie, etc. ou savoir aimer les enfants?
Motivez votre jugement.

6. Et vous, pourquoi avez-vous décidé de devenir enseignant? Que
voyez-vous d'intéressant dans cette profession?

7. Peut-être que quelque chose vous y intimide? Si oui, pourquoi?

8. Comment vous représentez-vous la différence du travail pédagogi­
que avec un.auditoire adulte et un auditoire enfantin? Exprimez votre
opinion personnelle à ce sujet et parlez des opinions des professionnels
si vous en avez entendu formuler quelques-unes.

9. A quel âge peuvent se manifester les intérêts professionnels d'un
enfant? Parlez-en en vous basant sur votre exemple, sur l'exemple de
vos connaissances.

10. Donnez votre avis sur différents problèmes:

a) rôle de l'activité professionnelle pour un homme et pour une femme;

b) importance des connaissances des acquis de la culture mondiale
pour le niveau des connaissances professionnelles;

c) un homme ou une femme en qualité d'un maître d'école secon­
daire, d'un professeur d'école supérieure. Les pour et les contre.

 

11. Que savez-vous sur les conditions de vie et de travail des insti­
tuteurs en France?

12. Racontez l'histoire d'une personne (réelle ou bien d'un personna­
ge littéraire) pour qui la vie professionnelle soit l'unique intérêt de son
existence. Dites votre avis à ce sujet.

13. La vie d'un petit écolier français ressemble-t-elle à celle d'un
petit Soviétique?


§

ETUDE DU LEXIQUE

Distinguez

Se douter de qch, que — en avoir le soupçon, le pressentiment, le juger probable: Je me doute de sa réaction quand il a appris la nouvel­le. Je ne me doutais que vous saviez tout.

Soupçonner — 1. Soupçonner qn de qch, de faire qch; faire peser des soupçons sur qn: On le soupçonne de mensonge, d'avoir menti. 2. Soup­çonner qch, que — pressentir d'après certains indices: // ne soupçonnait pas sa vengeance. Nous soupçonnions qu'il était l'auteur de cette lettre.

Syn.: se douter.

Se fâcher contre qn — se mettre en colère: Ne lui dis pas cela, il va se fâcher contre lui.

ATTENTION: Se fâcher avec qn = se brouiller: Je me suis fâchée avec elle.

En vouloir à qn — avoir de la rancune contre lui: J'espère que tu ne m'en voudras pas si je m'occupe de toi en dernier.

Retourner—1. Aller de nouveau en un lieu où l'on est déjà allé: Je ne retournerai jamais chez lui. 2. Revenir à l'endroit d'où l'on est parti, où l'on habite: Elle est retournée récemment dans son pays natal.

Se retourner — regarder derrière soi: En classe elle se retourne sans cesse pour bavarder avec sa copine.

S'en retourner — se diriger, repartir vers le lieu d'où l'on est venu: '' ne songe qu'à s'en retourner dans son pays natal.

Syn.: retourner. Retenez

(S') empêcher—1. Empêcher une chose — faire en sorte que ne se Produise pas quelque chose: Elle a tout fait pour empêcher ce mariage. *• N'empêche que, il n'empêche que, cela n'empêche que — expriment


l'opposition, la concession: // a dû se soumettre; il n'empêche qu'il avait raison. 3. S'empêcher de faire qch (surtout en tour négatif)—^ défendre, se retenir de: // ne pouvait s'empêcher de rire.

Syn.: pcurtant, cependant, malgré cela.

Sentir qch —dégager, répandre une odeur de: Cette cave sent le moisi. Attention aux prépositions

S'arrêter de faire qch: // ne s'arrêtait pas de nous le répéter,

Rester à faire qch: Le plus dur reste à faire. Qu'est-ce qu'il te res­te à faire? Il reste à savoir si vous réussirez. Reste à voir les détails pratiques.

CE JOUR-LÀ

Le petit garçon mit sa petite main dans celle de son père sans s'éton­ner. Pourtant il y avait longtemps, pensait-il. On sortit du jardin. Ma­man avait mis un pot de géranium à la fenêtre de la cuisine, comme chaque fois que papa sortait. C'était un peu drôle.

Il faisait beau, — il y avait des nuages, mais informes et tout effi­lochés, on n'avait pas envie de les regarder. Alors le petit garçon re­gardait le bout de ses petits souliers qui chassaient devant eux les gra­viers de la route. Papa ne disait rien. D'habitude il se fâchait quand il entendait ce bruit-là. Il disait: «Lève tes pieds!» et le petit garçon le­vait les pieds, un moment, et puis sournoisement il recommençait petit à petit à les traîner, un peu exprès, il ne savait pas pourquoi. Mais cette fois papa ne dit rien, et le petit garçon cessa de traîner ses se­melles. Il continuait de regarder par terre: ça l'inquiétait que papa ne dît rien.

La route s'engageait sous les arbres. La plupart étaient encore sans feuilles. Quelques-uns verdoyaient un peu, des petites feuilles d'un vert très propre et très clair. On se demandait même si elles n'étaient pas un peu sucrées. Plus loin la route tournait, on verrait la Grande Vue, sur le Grésivaudan, le grand rocher qui tombe à pic, et là-dessous tout en bas les tous petits arbres, les toutes petites maisons, les routes com­me des égratignures, l'Isère qui serpente sous une brume légère, légère. On s'arrêterait et on regarderait.

Mais papa regarda distraitement la Grande Vue et ne s'arrêta même pas. Ça l'ennuya un peu, parce qu'il était très attaché aux rites. Ça fai­sait une promenade qui ne ressemblait pas tout à fait aux autres.

Sur le pont ils regardèrent le torrent filer en gargouillant entre les pierres qui ressemblent à de grosses dragées. Un jour papa lui avait rap­porté un petit sac rempli de toutes petites pierres comme ça et c'étaient des bonbons. Il y avait très longtemps, c'était même avant Noël, il ne se rappelait même plus bien. En tout cas depuis ce temps-là il n'avait jamais eu de bonbons, et il aimait énormément regarder les pierres du


rrent, on aurait dit que ça lui faisait plaisir aux yeux comme les bon­bons à'la langue.

Papa dit:

_ Depuis le temps que cette eau coule...

Le petit garçon trouva ça drôle. Bien sûr qu'elle coulait depuis long­temps. Elle coulait déjà la première fois qu'ils étaient venus. D'ailleurs on n'aurait pas fait un pont s'il n'y avait pas eu d'eau.

— Et quand ton petit garçon à toi, dit papa, aura une grande barbe blanche, elle coulera encore. Elle ne s'arrêtera jamais de couler, dit pa­pa en regardant l'eau. C'était une pensée reposante, dit encore papa, mais, ça se voyait, ce n'était pas pour son petit garçon, c'était pour lui-même.

Ils restèrent très, très longtemps à regarder l'eau, et puis enfin on s'en retourna.

Tout en haut le sentier tournait un peu, et redescendait de l'autre côté de la colline. De tout en haut on verrait la maison. On la voyait très bien. Ce qu'on voyait le mieux c'était la fenêtre de la cuisine, avec le pot de géranium tout vert et orange dans le soleil, et maman était derrière mais on ne la voyait pas.

Mais papa devait être fatigué, parce qu'avant d'arriver en haut, il s'assit. D'ordinaire on ne s'asseyait jamais sur ce tronc d'arbre. Il s'as­sit et attira son petit garçon entre ses genoux. Il dit: «Tu n'es pas fa­tigué?» — «Non», dit le petit garçon. Papa souriait, mais c'était d'un seul côté de la bouche. Il lui caressait les cheveux, la joue. Il respira très fort et dit: «II faut être très, très sage avec ta maman», et le pe­tit garçon fit oui de la tête, mais il ne trouva rien à dire. «Un bon petit garçon», dit encore papa, et il se leva. Il prit son petit garçon sous les aisselles et il le souleva jusqu'à son visage et l'embrassa deux fois sur les deux joues, et il le remit par terre et dit d'une voix ferme: «Allons». Ils se remirent en route. Ils arrivèrent en haut et on vit le mur du jardin, les deux mélèzes, la maison, la fenêtre de la cuisine.

Le pot de géranium... il n'y était plus.

Le petit garçon vit tout de suite que le pot de géranium n'était plus à la fenêtre de la cuisine. Papa aussi, sûrement. Parce qu'il s'arrêta en serrant la petite main dans la sienne, plus fort que jamais, et il dit: «Ça y est, je m'en doutais.»

Il restait immobile, à regarder, regarder, en répétant: «Bons dieux, comment ai-je pu... puisque je le savais, puisque je le savais...»

Le petit garçon aurait bien voulu demander quoi, mais il ne pouvait pas parce que papa lui serrait la main si fort. Et il commença d'avoir niai au cœur, comme le jour où il avait mangé trop de purée de mar­rons.

Alors papa dit: «Viens», et au lieu de descendre ils retournèrent sur leurs pas, en marchant très vite. «Où est-ce qu'on va, papa? Où est-ce qu'on va?» disait le petit garçon, et il avait mal au cœur comme le jour de la purée de marrons.

— Chez madame Bufferand, dit papa. Il avait une drôle de voix, une

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voix comme celle du facteur le jour où une auto l'avait poussé et qu'il était tombé de bicyclette. «Elle est très gentille, dit papa, tu la con­nais, tu coucheras chez elle.»

Le petit garçon aurait bien voulu demander pourquoi, mais papa lui serrait la main trop fort, il n'arrivait pas à le demander.

Quand madame Bufferand, qui était très vieille et toute ridée, les vit tous les deux, elle croisa ses mains sur la poitrine et dit: «Mon Dieu!...»

Papa dit: «Oui, voilà», et ils entrèrent. Et alors quand ils furent dans le petit salon qui sentait la cannelle le petit garçon ne résista plus et il se coucha sur le tapis.

Il n'entendit plus très bien ce qu'on disait. Il faisait trop noir pour pouvoir écouter. Madame Bufferand parlait, parlait, d'une petite voix cassée, il l'entendait comme dans un rêve.

Papa souleva le petit garçon et le porta sur un lit. Il lui caressa les cheveux, longtemps, et il l'embrassa très fort et longtemps, plus fort et plus longtemps que le soir d'habitude. Et puis madame Bufferand lui donna une valise, et il embrassa madame Bufferand, et il sortit. Et ma­dame Bufferand vint s'occuper du petit garçon, elle lui mit un mouchoir mouillé sur la tête, elle lui prépara de la camomille. Il vit bien qu'elle pleurait, elle essuyait ses larmes au fur et à mesure, mais ça se voyait quand même.


Questionnaire à partir du texte

1. Décrivez avec tous les détails possibles le commencement de la promenade du père et du fils. 2. Le petit garçon, que voyait-il dans le paysage qui les entourait? A quoi pensait-il en regardant le torrent? 3. Et le père, à quoi songeait-il au même moment? Pourquoi? 4. Le père, comment se conduisait-il d'habitude pendant des promenades pa­reilles? 5. Qu'y avait-il d'insolite dans le comportement du père lors de cette promenade? 6. Quel est le rôle de l'épisode qui a eu lieu près du tronc d'arbre dans le développement des idées du texte? Peut-on sentir quelque chose de tragique qui va suivre ce moment de la vie de ces gens? Grâce à quoi? 7. Le père, qu'avait-il en vue quand il a dit: «Ça y est, je m'en doutais.»? 8. L'auteur répète deux fois que le père ser­rait très fort la main du garçon. Quel est le rôle de ce geste? 9. Pour­quoi l'homme et le petit garçon sont-ils allés chez madame Bufferand? Dites sa réaction à leur apparition. 10. Quels sentiments éprouvait le père quand il faisait ses adieux à son fils? 11. Par quoi expliquer l'atti­tude de madame Bufferand envers le garçon après le départ du père? 12. Le petit garçon que faisait-il le lendemain? 13. Les deux dames de quoi parlaient-elles? 14. Qu'a compris le petit garçon de leur conversa­tion? 15. Grâce à quoi peut-on sentir qu'il s'agit dans ce texte d'un homme qui participe à la Résistance? 16. Reproduisez la première partie du texte^ du point de vue de l'homme qui écrit une lettre à sa femme; la deuxième partie — du point de vue de madame Bufferand qui parle de cette histoire à sa voisine.


 


Le lendemain, il était en train de jouer avec les cubes, il entendit madame Bufferand qui parlait dans la salle à manger. Les cubes devaient représenter le portrait d'un monsieur avec une collerette et un chapeau à plume. Il manquait encore l'oeil et le chapeau. Le petit garçon se le­va et mit son oreille contre le trou de la serrure, qui était juste à sa hauteur en se hissant sur la pointe des pieds. Il n'entendait pas très bien parce que les dames ne parlaient pas tout haut, elles chuchotaient. Madame Bufferand parlait de la gare. Oui, disait-elle, oui, lui aussi: il cherchait à apercevoir sa femme dans un compartiment, ils l'ont reconnu. Grands dieux, dit l'autre dame, il n'avait donc pas pu s'empêcher... Non, dit madame Bufferand, il n'a pas pu, qui donc aurait pu? Il di­sait tout le temps «c'est ma faute, c'est ma faute!» Et puis on parla de lui, le petit garçon. Heureusement, disait la dame, heureusement que madame Bufferand était là. Madame Bufferand répondit des mots, mais quelque chose mouillait son chuchotement et on ne pouvait pas com­prendre.

Le petit garçon retourna vers son jeu de cubes. Il s'assit par terre et chercha celui avec un œil. Il pleurait silencieusement, les larmes coulaient et il ne pouvait pas les retenir.

D'après Vercors, Ce jour-là 226


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1. Depuis le temps que cette eau coule.

2. C'est une pensée reposante.

3. Pourtant, il y avait longtemps, pensait-il.



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