L’autolib à Lyon (1’56)

L’autolib à Lyon (1’56)

Voix off

La multiplication des transports alternatifs1 à la voiture finit par porter ses fruits. Les déplacements

automobiles viennent de passer sous la barre des 50 % ici à Lyon. L’autolib pourrait améliorer le

score. Contrairement au vélib qui fait la promotion du vélo, l’auto en self-service devrait aboutir à

un usage raisonné de la voiture. Ce restaurateur du centre-ville a franchi le pas, sans nostalgie pour

sa vieille 2 CV*.

Jean-Michel Muller, abonné Autolib

Avant, avec mon épouse et un de mes enfants, on avait trois bagnoles2, aujourd’hui on n’a plus de

voiture, on est en centre-ville et je peux vraiment m’en passer, entre le vélo vélib* et puis ce

système-là, j’ai plus besoin de voiture.

Voix off

L’autolib est né du mariage à trois d’une association de partage de voitures, d’une entreprise de

parking et de la communauté urbaine de Lyon. Cette société d’économie mixte propose sur 22

parkings 70 voitures à 700 abonnés, une voiture pour dix personnes.

Jean-Louis Touraine, député du Rhône

Vous avez cette fraction de la population qui a même plus du tout envie d’avoir un véhicule à soi,

qui considère que la voiture est un objet d’utilisation commode pour certains déplacements et à ce

moment-là, cet outil peut très bien être partagé en commun.

Voix off

De la micro citadine à l’utilitaire, vous pouvez, 24 heures sur 24, disposer d’une voiture. Les

formalités sont faites une fois pour toutes, vous payez à l’heure et au kilomètre une vingtaine

d’euros pour la demi-journée. Contrairement au vélo, la voiture doit être restituée à son

emplacement de départ et la clé remise dans l’armoire à code.

Corinne Cottier, responsable Autolib

C’est l’objectif du service de réduire le volume de déplacements motorisés, donc si on accorde de

pouvoir faire un trajet unique, simplement un aller, on va favoriser des petits déplacements qui

n’ont pas forcément lieu d’être3.

Voix off

D’après la mairie à partir de 3000 abonnés, l’impact sur la ville sera perceptible. Circuler à Lyon

pourrait même redevenir un plaisir.