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ЗНАЕТЕ ЛИ ВЫ?

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С. Vous avez une table pour trois personnes?"

A. Oui, monsieur, près de la fenêtre ou au premier étage.

C. Vous pouvez m’apporter le menu, s’il vous plaît?

A. Tout de suite,, monsieur

C. Qu’est-ce que vous avez comme plat du jour?

A. Un steak-frites, monsieur.

C. Qu’est-ce que vous me conseillez comme vin?

A. Le pic saint-loup rouge, il est excellent!

C. Je peux avoir l’addition, s’il vous plaît?

A. Bien sûr, monsieur.

Faites passer la parole.

Comme dans les exemples, posez des questions à votre partenaire et répondez.

Exemples: A - Qu’est-ce que vous me conseillez comme entrée?

B - Vous avez une table pour quatre personnes?

B - La salade de tomates, elle est très bonne.

C - Non, pas maintenant, je suis désolé. Vous pouvez attendre dix minutes?

 

Maintenant à vous de parler:

Comme dans les exemple ci-desssous, posez des questions à votre partenaire et répondez.

Exemple: A –Je voudrais une bouteille d’eau minérale, s’il vous plaît. Ca fait combien?

B - Deux euros cinquante, madame.

Maintenant à vous de continuer

 

Jouez la scène et échangez vos idées sur les thèmes proposés

-Faites la listes de vos courses et discutez la avec votre ami (-e).

-Vous êtes une fois le client, une fois le vendeur.

-Notez la liste de courses de votre partenaire.

 

 


 

Imaginez maintenant que vous préparez un dîner français pour des amis. Que servez-vous? Complétez ce menu dans l'ordre des plats servis.

Les réponses varieront:

Avant de passer à table, les adultes et les jeunes (de 16 ans et plus) prendraient un apéritif (du whisky/ un pastis (alcool à l'anis)/ un kir (de la liqueur de cassis avec du vin blanc) etc. avec des petits gâteaux a péritif et des cacahuètes. Les enfants prendraient du jus de fruits ou du soda.

on entrée: une quiche lorraine/ de la soupe à l'oignon gratinée avec comme boissons: du vin blanc sec et de l'eau.

comme plat principal: du coq au vin/ du boeuf bourguignon servi avec du riz / du cassoulet/ un steak servi avec des légumes (des frites/ des pommes de terre/ des petits pois/ des haricots verts etc.) avec comme boissons: du vin rouge et de l'eau.

suivi d'une salade verte à la vinaigrette avec comme boissons: du vin rouge et de l'eau.

puis: du fromage: du brie, du camembert, du gruyère, du fromage de chèvre etc. avec comme boissons: du vin rouge et de l'eau. (Certaines personnes préfèrent manger la salade avec le fromage.)

pour terminer, en dessert: de la salade de fruits/ de la mousse au chocolat/ une tarte aux pommes / fraises /prunes/poires etc. avec comme boissons: un vin blanc doux ou du Champagne pourun jour de fête et après le dessert: Finalement pour les adultes, une petite tasse de café noir [toujours servi à la fin du repas) et/ou un digestif (du cognac/ du Grand Marnier/ du Cointreau etc.}.

 

Vous allez partir bientôt en France vivre avec une famille, M. et Mme Martin. Votre professeur révise avec vous les bonnes manières à table et vous donne des informations supplémentaires sur la façon de manger des Français. Vérifiez vos connaissances en indiquant les phrases appropriées.

Imaginez:

M. et Mme Martin ont invité plusieurs de leurs amis à dîner en votre honneur. Vous les aidez à mettre le couvert.

1. Vous demandez à Mme Martin si aile veut utiliser une nappe et des serviettes en papier. (Celles-ci sont de plus en plus utilisées quand on est très nombreux ou pour des occasions simples.)

2. Vous demandez à Mme Martin où elle range ses nappes et ses serviettes en tissu.

3. Sur la table, vous mettez des assiettes plates et des assiettes creuses pour la soupe.

4. Vous mettez des assiettes plates et des bols pour la soupe.

5. Vous prenez des petites assiettes pour mettre le pain sur la table.

6. M. Martin vous explique qu'on met le pain directement sur la table et qu'on met les petitos assiettes pour le dessert à la fin du repas.

7. Vous mettez deux verres, un pour l'eau et l'autre pour le vin, un peu à droite de chaque

assiette.

8. Vous posez deux verres, un pour le vin rouge et l'autre pour le vin blanc, centrés derrière chaque assiette. (Le verre vide sert pour l'eau à moins qu'il n'y ait un troisième verre. Pour les repas plus simples ou de tous les jours, on ne met qu'un verre.)

9. Vous posez une soucoupe et une tasse à café à droite des verres.

Pour ce repas, la maîtresse de maison a aussi mis des porte-couteaux pour ne pas salir la nappe mais ceux-ci sont de plus en plus rares aujourd'hui.

Voilà tout est prêt. Dring dring. On sonne à la porte. Que remarquez-vous?

10. Les invités arrivent à l'heure pile par politesse et vont mettre leur manteau sur un lit.

11. Les invités arrivent avec une heure de retard parce que c'est la coutume.

12. Par politesse, pour donner le temps à leurs hôtes de finir de tout préparer, les invirés arrivent avec 15 minutes de retard environ.

13. Comme Mme Martin le leur avait demandé, ils n'apportent rien.

14. Certains de leurs amis apportent du vin, d'autres ont acheté un gâteau à la pâtisserie.

15. Leurs amis apportent tous un plat.

Après une bonne demi-heure dans le salon à prendre l'apéritif, tout le monde passe à table. Pendant le repas vous observez les gens et vous les imitez.

16. Vous posez vos deux mains sur la table.

17. Vous posez la main droite sur la table et la gauche sur vos genoux. r 18. Vous mangez avec votre fourchette dans la main droite.

19. Vous gardez votre couteau dans la main droite et votre fourchette dans la main

ga uche.

20. Vous mettez du beurre sur un petit coin de votre pain quand vous mangez votre fromage.

21. Vous étalez du beurre sur votre tartine de pain au début du repas.

22. Vous n'étalez ni le pâté ni le fromage sur votre pain.

23. Vous vous faites un petit sandwich avec votre pâté et votre fromage

24. Pendant le repas vous buvez du café.

25. Vous buvez de la bière, du soda ou du lait froid pendant le dîner.

26. Vous buvez de l'eau et du vin avec tous les plats.

27. Vous demandez du ketchup pour votre steak et de la sauce pour la

salade.

28. Vous mangez votre salade dans votre assiette (pas dans un bol) après l'avoir essuyée avec un petit morceau de pain. (On change d'assiette

pour le fromage et celle-ci servira aussi pour le dessert.)

29. Quand Mme Martin vous propose de vous reservir, vous refusez poliment d'abord, puis vous acceptez quand elle insiste.

30. Vous ne mangez pas toute la nourriture dans votre assiette mais vous expliquez que c'était délicieux.

31. Bien que vous n'ayez plus plus faim (ou que vous n'aimiez pas) vous mangez toute la nourriture dans votre assiette.

Comprenez-vous ces conversations?Apprenez quelques expressions du langage parlé.

Sylvie: Hier, j'ai fait beaucoup de courses et je suis allée au restaurant L'addition était salée, cela m'a coûté les yeux de la tête et maintenant, je n'ai plus un rond. Tu peux me prêter cent balles?

L'addition était salée = la note du restaurant était élevée (dans ce cas, on l'appelle aussi "la douloureuse")

Coûter les yeux de la tête = coûter très cher.

Je n 'ai plus un rond / je n'ai pas un radis / je suis fauché (comme les blés) = je n 'ai pas d'argent.(un rond = un cercle- un radis = un très petit légume rouge et blanc - le blé — céréale pour faire la farine et le pain - quand le blé est mûr, on le fauche / on le coupe.)

Cent balles = cent francs

Bruno: Non. désolé, je n'ai pas un radis. Je suis toujours fauché comme les blés et pourtant nies dernières photos se sont vendues comme des petits pains! Excuse-moi, mais j'ai du pain sur la planche!

Se vendre comme des petits pains: se vendre très facilement.

Avoir du pain sur la planche: avoir beaucoup de travail.

Sylvie: Je te comprends, moiaussi, j'ai l'impression de bosser pour des prunes!

Bosser =travailler

Pour des prunes = pour rien (une prune = un petit fruit violet, jaune ou vert selon l'espèce)

Bruno: Ne t'en fais pas, c'est pas la fin des haricots! Va demander à Jacques. Il a des ronds et il est bon comme le pain blanc!

Ne t 'en fais pas = ne t'inquiète pas

C'esl la fin des haricots = quand tout va mal (un haricot est un petit légume sec qui se garde longtemps; littérallement, il n'y a plus rien à manger.)

Avoir des ronds / du fric / du blé = avoir de l'argent

Etre bon comme le, pain blanc = être généreux / très gentil / serviable

 

 

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Bonne recette

(journal Métro 13/05/2003)

Prenez deux 'êtres que rien ne semble lier. Déposez un filet de sympathie et faites mariner pour que naisse un début d'amitié. Ajoutez un zeste de frisson, une pincée de mystère, une cuillerée d'inattendu et faites frémir sur un fond de désir. Recouvrez d'un mélange harmonieux de tendresse, de complicité, d'amour et saupoudrez généreusement de sincérité. Servez encore chaud sur un plat en or et accompagnez d'un verre de passion. Voila la recette que je déguste depuis ces quatre mois partagés avec toi.

Ton amour

 

 

Pour un art poétique

 

Prenez un mot, prenez-en deux Faites les cuire comme

Des oeufs Prenez un petit bout de sens Puis un grand morceau

D'innocence Faites chauffer à petit feu Au petit feu de la technique Versez la sauce éhigmatique Saupoudrez de quelques étoiles Poivrez et puis mettez les voiles

Où voulez-vous en venir?

A écrire... Vraiment? A écrire?!

 

Raymond Queneau

 


DOSSIER Civilisation.

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Pour savoir comment peut-on man­ger, pourquoi mange-t-on, regardez at­tentivement le tableau suivant, essayez de traduire les expressions idiomati­ques ci-dessous et après avoir fait ce voyage vous y goûterez tout le plaisir! Pour enrichir votre vocabulaire gastro­nomique, retenez-les!

 

Histoire de la gastronomie française

 

La France est sans doute parmi les tout premiers pays au monde à accorder beau­coup d'importance à la gastronomie! Et l'intérêt général des Français pour les plaisirs de la table, pose un réel problème his­torique et géographique: pourquoi, alors qu'il y a des fins gastronomes dans tous les pays du monde? Mais aussi, quand, et com­ment, ce pays a-t-il construit une telle réputation?

Au XIX siècle, Brillat-Savarin écrivait: «L’animal se nourrit, seul l’homme d’esprit sait manger»... La notion de plaisir gastronomique est donc réfléchie mais point n’est besoin d’être installé dans la salle à manger d'un 3*** du guide Michelin pour expérimenter de telles émotions: un morceau de vrai pain qui sort du four, doré chaud et craquant... un cornet de marrons chauds dans les rues froides de l'hiver ou encore un «œuf sur le plat» frit à point, peuvent être autant de moments exception­nels, il suffit de les savourer sans hâte, et... d'y penser, comme une mise en culture permanente intensive des sens!

Tous les sens (au nombre de 5!) sont concernés, impliqués dans le plaisir de la table:.

• l'odorat, à l'évidence: un fumet qui vous «chatouille»J les narines vous fera saliver!

• la vue: le plaisir des yeux, a, pendant des siècles, été à l'origine de constructions culinaires somptueuses destinées à émer­veiller, étonner, distraire les convives... mais aussi les porcelaines, les cristaux, l'argenterie et les décorations au centre de table, ont contribué et contribuent encore i flatter notre regard!

• l'ouïe: sans doute le sens qui semble le moins impliqué mais... écoutez ce bruit gourmand de la bouteille qu'on ouvre, ou du vin qu'on sert... prêtez l'oreille à cette poésie que vous chuchote le pain qu'on coupe, ou la pâte feuilletée légère qu'on croque...

• le toucher: pendant des siècles, sans assiette ni fourchette, on a mangé avec ses doigts, et même si les choses ont évolué, toute personne qui a bu du champagne dans un verre en plastique (comble de l'horreur!), a compris combien les doigts et ce qu'ils touchent, vont participer au plaisir de la table!

• pour finir, et pour l'apothéose, le goût: tous les autres sens convergent vers celui-là...

Brillât-Savarin écrivait: «Le goût est ce­lui de nos sens qui nous procure le plus de jouissances:

—parce que le plaisir de manger est le seul qui, pris avec modération, ne soit pas suivi de fatigue;

—parce qu'il est de tous les temps, de tous les âges et de toutes les conditions;

—parce qu'il revient nécessairement au moins une fois par jour, et qu'il peut être répété, sans inconvénient, deux ou trois fois dans cet espace de temps;

—parce qu’il peut se mêler à tous les autres et même nous consoler de leur absence; parce qu’il peut se mêler à tout les autres et même nous consoler de leur ab­sence;

— enfin, parce qu'en mangeant, nous éprouvons un certain bien-être indéfinissable et particulier qui vient de la conscience in­stinctive...»

La plupart des documents historiques ou recherches d'historiens concernent la manière dont se sont alimentés les Grands (Roi, noblesse, Hauts dignitaires du royaume, de l'État ou princes de l'Eglise): l'histoire de la gastronomie s'est écrite dans l'exceptionnel et il convient d'admettre, que pendant des siècles et jusqu'à une période assez récente, pendant que les uns festoyai­ent, un grand nombre d'autres essayaient tout simplement de ne pas mourir de faim...

La préoccupation première de la population en ces temps troublés sera de “courrir” après sa nourriture, de la même manière que l’homme préhistorique.

Seuls le roi, sa cour et les nobles seigneurs continuent de banqueter, mais dans une société où désormais l'Eglise et la religion catholique vont tenir une place très impor­tante. D'autres espaces de prospérité vont naître dans cette société: les monastères. Obéissant à la règle de St. Benoît (VIe siècle), les ordres Bénédictin et Cister­cien vivront avec la devise ««ORA ET LABORA»: l'idée de la sainteté du travail. Ils vont faire des efforts méthodiques et persévérants pour restaurer l'agriculture, rele­ver le niveau de l'alimentation et développer chez les paysans le sens perdu du travail; ils vont défricher, planter, semer, puis élaborer le vignoble. Jusqu'à la révolution française (1789) ils sélectionneront rigoureusement les cépages, travailleront sans relâche pour perfectionner la vinification mais aussi l'affinage des fromages, dont ils sont gros producteurs.

Les festins médiévals sont somptueux, extravagants: on y sert, à la française (comme un buffet) des masses prodigieuses de victuailles, des plats compliqués et présentés avec un as­pect étonnants, de petits animaux, volailles, oiseaux, gibiers, désossés, reconstitués cou­sus de fil d'or et d'argent et parés de leurs propres plumes ou de leur propre plumage... Jusqu'à 50 ou 60 plats servis en plusieurs services avec, entre les mets, les entremets: jongleurs, mimes, montreurs de chiens, musiciens se succèdent pour faire grandir encore l'émerveillement...

La famille Médicis va influencer fortement une grande partie de la vie de cour en Europe et tout l'art de la table en Occident. Aux italiens, on devra aussi l'invention de la pâtisserie et de la confiserie. Séduit par leur «savoir-vivre à table», François 1er rap­portera d'Italie les premières assiettes, et Henri III les premières fourchettes.

C'est essentiellement grâce à La Cour, à Paris, et à la volonté des rois (après celle des ducs au Moyen-Age) que naisse une véritable Haute-cuisine. Toute la création gastronomique européenne va se parer des couleurs françaises jusqu'à nos jours.

De très nombreux souverains de l’ histoire ont été des bons vivants, mais pour Louis XIV, ce trait fait corps avec l'histoire de son règne. Ce monarque abso­lu voulut que furent académiques la langue, la peinture, l'architecture, la musique et la sculpture; la cuisine de Versailles fut à l'image du château et de ses jardins: ray­onnante. Tout ce qui évoque le Moyen-Age, sa cuisine, son goût, sont alors considérés comme vulgaires. On diminue très sensi­blement l'utilisation des épices pour les rem­placer par des aromates bien français, tels que le roi les aime: échalote, ciboule, an­chois et truffe noire. Et l'on assiste à l'avènement de deux produits caractéristi­ques du goût de cette époque: le beurre et la farine.

On peut d'ailleurs noter que le beurre reste aujourd'hui le produit noble indissociable de toute cuisine française qui se veut de bonne qualité.

Pour Louis XIV, le repas revêt" aussi une importance politique: le cérémonial du dîner en public est un véritable culte.

Le XVII siècle est aussi une période très curieuse de nouvautés: on adoptera ainsi le chocolat, le thé, le café mais aussi de très nombreix fruits et légumes, les premiers des­serts glacés et sorbets mais aussi les pre­miers vins de Champagne.

Le XVIII siècle est pour la gastronomie le siècle de la cuisine moderne, la siècle d’or de la gasrtonomie française. Louis XV, gourmet sans doute plus que gourmand, aimera les petits dîners fins, intimes: c’est l’époque du libertinage.

On va cr»er les premières manufacrures de porcelaine et de cristal, pour embellir encore le table, «à la française».

Louis XVI promouvra la pomme de terre, depuis longtemps en France mais dont les français ne voulaient pas parce qu'ils ne l'aimaient pas, grâce à une cérémonie d'anoblissement du tuber­cule, avec l'aide de Monsieur de Parmentier. Il convient en effet de trouver des solutions à la famine qui menace... les pari­siens descendent dans la rue pour réclamer du pain... on est à la veille de la révolution.

Après la révolution, le XIX siècle sera le siècle d’or de la bougeoisie. Il verra l’avènement de la gastronomie classique, qui a été à l’origine d’une plus large diffusion du luxe alimentaire, et qui magnifie la cui­sine et la convivialité à table. Deux adjec­tifs nous semblent aujourd'hui adaptés pour qualifier la tradition culinaire issue de cet­te époque: «pesante» et «solennelle»: des sauces riches et nappantes, des viandes en croûte et des mets formant de véritables édifices alimentaires. Tout cela donnait aux notables pansus des doubles mentons et des épouses aux formes épanouies: l'apoplexie à table était une cause fréquente de mor­talité!

Mais il faudra là attendre la deuxième moitié du XX siècle pour voir profiter une autre révolution... contemporaine, la Nouvelle Cuisine.

 

Commentaires

Guide Michelin — специализированный справочник, созданный в 1900 г. про­мышленником Андре Мишленом. В нем можно найти описание лучших ресто­ранов Франции, а также их классифи­кацию в соответствии с разрядом: 1-3 звезды.

faire corps avec составлять одно целое с...

gourmet m — гастроном; уст. дегу­статор

gourmand m — гурман, лакомка; чре­воугодник

На протяжении двух веков францу­зы отказывались признавать картофель. Лишь только в 1789 г во время голода незадолго до французской революции (1789 г.) после публикации специального трактата известного французского агро­нома Пармантье, предложившего ис­пользовать этот «свиной корнеплод» в качестве заменителя пшеницы, фран­цузы начали употреблять картофель в пищу.

Ordre Bénédictin — мужской мона­шеский орден С. Бенедикта

Ordre Cistercien — мужской монаше­ский орден Цито (Ordre de Citeanx), ос­нованный в 1090 г. неподалеку от Дижона на основе устава Св. Бенедикта.

«Ога et Labora» (лат) — «Молись и Трудись»

truffe / — трюфель (гриб); эти грибы во Франции называют

«черным золо­том». Для того, чтобы легче их было со­бирать, специально дрессируют свиней (кабанов), которые очень быстро их отыскивают

revêtir — приобретать

 

 

 

Nos ancêtres les gaulois, étaient des «bar­bares» dont les qualités de franchise, de bravoure et d'adresse n'avaient d'égal que leur indiscipline et leur esprit contestataire... Ils étaient

La préoccupation première de la popula­tion en ces temps troublés sera de «cour-rir» après sa nourriture, de la même manière que l'homme préhistorique.

Le banquet médiéval sera un moyen ex­traordinaire de montrer sa richesse, sa générosité, donner à voir sa puissance, mani­fester l'éclat de sa position sociale, émer­veiller, étonner et nvit

Le goût, à cette époque, se porte sur les saveurs" acides, les épices (nombreux), les contrastes sucré-salé, ou doux-amer, on ne mange pas ou peu de graisses et pas de farine.

Avec le XVIe siècle et la Renaissance, on assiste à une évolution des manières de ta­bles, plus raffinées, grâce aux Médicis, riches marchands florentins, dont la fille, Cathe­rine, épous

Cependant, il n'y a pas de véritable évolution du goût, qui reste très médiéval, avec toutes les accumulations d'épices et d'aromates, les viandes reconstituées et les festins-spectacles.

La véritable rupture avec ces habitudes-là, et la naissance d'une Haute-cuisine de réputation internationale sont en fait l'apa­nage du XVIIe siècle. Et si le prestige de" la France émerge

On pourrait résumer ce que fut la gas­tronomie du XVIIe siècle en parlant de Louis XIV, dont tous les enfants de France ap­prennent la gourmandise dans les livres d'histoire! De très

Le XVIIe siècle est aussi une période très curieuse de nouveautés: on adoptera ainsi avec étonnement et engouement le choco­lat, le thé, le café mais aussi de très nom­breux fruits et

Le XVIIIe siècle est pour la philosophie le siècle des lumières pour la gastronomie, il est le siècle de la cuisine moderne, le siècle d'or de la gastronomie française. Louis XV, gourmet"

Louis XVI héritera de la gloutonnerie des Bourbons, et l'indigestion — prétexte (à masquer quelque faiblesse...) le jour de son mariage, est caractéristique de son enthou­siasme

Après la révolution, le XIXe siècle sera le siècle d'or de la bourgeoisie. Il verra l'avènement de la gastronomie classique, qui a été à l'origine d'une plus large diffusion du luxe Après la Après le chemin de fer d'abord, puis l'automobile et les congés payés ensuite, la gastronomie va sortir des villes, les restau­rants vont se développer sur tout le terri­toire, avec des Bibliographie:

Brillât-Savarin: «La physiologie du Goût» Jean Robert Pttte: «Gastronomie fran­çaise»

Monique Pivor: «Les gueuletons de nos ancêtres»

Jean François Revel: «Un festin en pa­roles»

Jean Pierre Coffe: «Au secours le goût», «Le bon vivre», «Le vrai vivre», «Comme à la maison» (tomes 1,2).

et de nombreux autres passionnés...

COLETTE BARBIER, Dijon, France

 

Vocabulaire commenté[1]:

1)Guide Michelin — специализированный справочник, созданный в 1900 г. про­мышленником Андре Мишленом. В нем можно найти описание лучших ресто­ранов Франции, а также их классифи­кацию в соответствии с разрядом: 1-3 звезды.

2)chatouiller — доставлять приятное ощущение

3)boulimique adj — ненасытный

4)goinfre adj — прожорливый

5)chère/— еда, стол

(aimer la bonne------------------ любить хорошо пр-

есть)

6)pourtour m — периметр

7)av. JC — avant Jésus Christ

8)la Cène (рел.) — Тайная вечеря

9)convoitise / — вожделение

 

10)Ordre Bénédictin — мужской мона­шеский орден С. Бенедикта

11)Ordre Cistercien — мужской монаше­ский орден Цито (Ordre de Citeanx), ос­нованный в 1090 г. неподалеку от Ди-жона на основе устава Св. Бенедикта.

12)«Ога et Labora» (лат) — «Молись и Трудись»

13)saveur / — вкус; привкус

14)faire corps avec составлять одно целое с...

15)truffe / — трюфель (гриб); эти грибы во Франции называют

 

«черным золо­том». Для того, чтобы легче их было со­бирать, специально дрессируют свиней (кабанов), которые очень быстро их отыскивают

 

16)revêtir — приобретать

17)gourmet m — гастроном; уст. дегу­статор

18)gourmand m — гурман, лакомка; чре­воугодник

19)libertinage m — распущенность

20)На протяжении двух веков францу­зы отказывались признавать картофель. Лишь только в 1789 г во время голода незадолго до французской революции (1789 г.) после публикации специального трактата известного французского агро­нома Пармантье, предложившего ис­пользовать этот «свиной корнеплод» в качестве заменителя пшеницы, фран­цузы начали употреблять картофель в пищу.

 

 

 



 

 

 


[1]Vocabulaire commenté к статье Colette Bar­bier «Histoire de la gastronomie française» со­ставлен Ж. M. Арутюновой (Прим. ред.)



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